François Cluzet a-t-il vraiment tourné nu ? – La vérité sur la scène audacieuse

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Dans le film « Normandie nue » de Philippe Le Guay sorti en 2018, François Cluzet finit par se faire prendre en photo nu. Mais l’a-t-il fait réellement, en compagnie des autres comédiens ?

Normandie nue : le film est-il basé sur une histoire vraie ?

Sorti en 2018, le film Normandie nue signé Philippe Le Guay se déroule au Mêle sur Sarthe, un petit village normand dans lequel les éleveurs sont touchés par la crise. François Cluzet y tient le premier rôle, celui du maire de la ville, Georges Balbuzard, pas du genre à se laisser abattre, qui décide de tout tenter pour porter secours aux agriculteurs.

Pour attirer l’attention des médias, il décide de créer le buzz en engageant un photographe spécialisé dans le nu artistique de passage dans la région pour prendre une photo des habitants dans le plus simple appareil. Cependant, la proposition de poser nus ne rencontre pas l’enthousiasme général.

Le réalisateur Philippe Le Guay connaît bien la région puisqu’il a passé toutes ses vacances depuis son enfance dans une maison située à trois kilomètres du village du Mêle sur Sarthe. Si le film n’est pas basé sur une histoire vraie, le réalisateur a confié s’être inspiré d’un artiste conceptuel qui faisait des happenings nus dans les villes. Il a alors imaginé ce qui se passerait si ce photographe faisait une halte dans « ce trou perdu de la France profonde » et décidait de déshabiller ses habitants dans un champ.

Une scène pas évidente à tourner

Pour cette fameuse scène de nu dans le bien-nommé Normandie nue, le réalisateur souhaitait que les acteurs se déshabillent pour de vrai, au grand dam de certains. Il expliquait ainsi :

Cela ne s’est pas fait en un jour. Leur résistance à se déshabiller est d’ailleurs devenue le sujet même du film. Le paradoxe c’est qu’apparemment la société est supposée tout montrer, il n’y a en principe plus de tabous. Et cependant, dès qu’on en revient à la pudeur et à l’intime, on se heurte à des situations archétypales où l’air du temps n’a pas sa place (…) Les gens du village ont compris qu’ils pourraient exprimer quelque chose de leur condition en participant ensemble à cette photo. Certains y sont allés « par solidarité avec la cause », d’autres ne voyaient pas le problème – « Si tout le monde y va, j’y vais aussi ». Je ne suis pas allé recruter des modèles à Paris et ça se voit au résultat, ils ont des corps qui sont loin d’être des corps de mannequin…

Pour tourner cette séquence, Philippe Le Guay a choisi de ne pas montrer les acteurs frontalement, et a pour cela utilisé le subterfuge de l’hélicoptère, qui permettait d’avoir un point de vue lointain :

Je voulais utiliser ce point de vue en hauteur pour diminuer la frontalité de la nudité. J’ai fait faire des dessins par un story boarder pour les montrer aux acteurs et les rassurer. On avait tous le trac, mais finalement tous se sont lancés dans un élan libérateur, comme des enfants qui sautent du grand plongeoir.

François Cluzet appréhendait de tourner nu

Du côté de François Cluzet, le tournage de cette scène a failli le faire renoncer au film, en raison de sa trop grande pudeur. Le réalisateur l’a rassuré en lui disant qu’il pourrait avoir recours à un cache sexe de couleur chair, comme c’est souvent le cas au cinéma pour les scènes de nu. Mais finalement, au fil du tournage, François Cluzet a revu sa position, et a décidé de tourner nu. Il déclarait ainsi au moment de la sortie de Normandie nue :

Plus le tournage arrivait, plus je me rendais compte que tout le monde allait jouer le jeu sauf moi et ce n’était pas possible. J’ai décidé d’oublier le cache sexe. La photo est très pudique. S’il y avait eu la moindre perversité dans la démarche de Philippe, les gens l’auraient senti. Mais non, c’est de la comédie. Le plan est pris de loin, on ne voit que nos silhouettes (…) Je me souviens avoir eu du mal à enlever mon jean, il me collait à la peau tellement il faisait chaud, j’ai fini par y réussir, je voyais tous les autres partir, je me suis mis à courir et tout d’un coup, je suis tombé sur une multitude de fesses. C’était drôle et hallucinant !

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